Le Bo Klo, mais qu’est ce
donc ? Après vous avoir laissez patienter un peu je vais vous faire un peu
saliver. Oui, le Bo Klo se mange, et devinais à base de quoi il est fait. Non
pas de bambou, ça ne se mange pas, quoique… Non, pour faire original, c’est
quelque chose classé dans les gâteaux, et à base de … (suspense) …. (re suspense)
… (un dernier pour le fun : suspense)… RIZ !! Oui ce petit grain qui
peut en faire perdre plus d’un aux volontaires MEP habitants ces pays
sympathiques où les gens ont décidé de le mettre à toutes les sauces.
Un gâteau donc. Comme vous le
savez, le bambou (wF , wa en
montant sur « le a », mais ici on va s’en servir pour manger alors si
j’ai bien compris, c’est bo, bo) est
creux (si, si j’ai vérifié). La veille, ou le matin, je ne sais plus très bien,
avait été préparé, une marmite de riz cru, baignant dans l’eau, mélangé avec ce
que je décrirais comme de gros haricots rouges sucrés, infectes crus, potables
cuits.
Cette mixture est donc rajouté
dans les bambous, jusqu’à le remplir. On y rajoute alors du jus de noix de coco
et on ferme avec des feuilles de bananiers. Qui a parlé de plastique ?
Et les grandes feuilles de
palmiers ramassées avec le bambou ? Ne vous inquiétez pas nous allons
encore manger. Avec un habile coup de main, faite un cône avec votre longue
feuille élancée (un jeu d’enfant diriez vous, ne vous méprenez pas, point du
tout, c’est même plutôt pas évident, ou bien je ne suis pas doué de mes 10
doigts, … no comment), et remplissez le de riz (ça manquait un peu). Puis tout
aussi habilement, fermez-le avec le restant de la feuille formant le cône.
Bref, débrouillez vous.
La marmite remplie de ces petits
paquets de cônes, peut être mise sur le feu. Le soir nous faisons un feu dans
le jardin, et nous mettons les bambous dedans. Le but étant bien sur de faire
cuire le riz. Cela fait au résultat, un bambou (nettoyé des cendres et des
couches carbonisés, tout ça à la
machette bien sur), qu’il ne vous reste qu’à éplucher tel une banane (tikWEHF, tekouissa, la banane) et manger le
riz, gluant, qui s’y trouve.
Pareillement pour les petits
cônes, cuit à la vapeur, le riz devient gluant et se mange comme un gâteau.
De quoi caler son Karen, et son
volontaire en même temps. Je ne pense pas qu’à manger mais certaines personnes
lisant ce blog, et qui se reconnaitront, comprendront le clin d’œil. Gâteaux de
Noël tout l’après midi durant, bouffe, 5ème, 6ème, thé,
chocolat. Quelques mots clefs pour se reconnaitre.
J’ai survécu à la jungle et j'ai
mangé, si elle est pas belle la vie !
petit cône de feuille |
l'art et la machette |
Du riz du riz :-) |
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